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Petite chose si fragile
Qui pourtant nous aide à mieux vivre
On dit "l'espoir fait vivre"
Tu es là espoir de toutes choses
Dans la vie, dans la santé
Dans les peines, dans les joies
Souvent tu passes à côté sans même nous voir
Sans même nous mettre du baume au cœur
Sans même nous donner la force d'espérer encore
Mais chose merveilleuse de la vie
Et bien malgré toi
L'espoir est en nous et nous espérons toujours
Tu es là quelque part
Dans le temps et dans la vie
Et un jour tu nous fais signe
Et enfin on espère, encore et encore
Et tu nous délivre d'un fardeau
D'une maladie, d'un triste sort
Quelque chose de nouveau
Pour la vie, la santé les peines et la joie
car LA VIE c'est ça L'ESPOIR
Parfois tu nous joues des tours,
Mais nous, nous restons confiants
Et nous y croyons toujours
N'oublions pas...
L'ESPOIR FAIT VIVRE
Belles créations du net...
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Les Vendanges
Hier on cueillait à l'arbre une dernière pêche
Et ce matin, voici dans l'aube épaisse et fraîche
L'automne qui blanchit sur les coteaux voisins
Un fin givre a ridé la pourpre des raisins
Là bas, voyez vous poindre, au bout de la montée
Les ceps aux feuilles d'or dans la brume argentée
L'horizon s'éclaircit et en de vagues rougeurs
Et le soleil levant conduit les vendangeurs.
Avec des cris joyeux, ils entrent dans la vigne
Chacun dans le sillon que le maître désigne
Serpe en main sous le cep a posé son panier.
Honte à qui en route et finit le dernier !
Les rires, les clameurs stimulent sa paresse !
Aussi, comme chacun, dans sa gaieté se presse !
Presque au milieu du champ
déjà brille là bas
Plus d'un rouge corsage entre les échalas
Voici qu'un lièvre part, on a vu ses oreilles
La grive au cri perçant fuit et rase les treilles.
Malgré les rires fous, les chants à pleine voix
Tout panier est déjà vidé plus d'une fois
Et bien des chars ployant sous l'heureuse vendange
Escortés des enfants sont partis pour la grange
Au pas lent des taureaux, les voilà revenus
Rapportant tout l'essaim des marmots aux pieds nus
On descend et la troupe à grand bruit s'éparpille
va des chars aux paniers, revient saute et grappille
Près des ceps oubliés se livrent des combat.
Qu'il est doux de les voir si vifs dans leurs ébats
Préludant par des pleurs à de folles risées
Tout empourprés du jus des grappes écrasées.
Texte de Victor de Laprade
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